Depuis Addis-Abeba où il participe au 30ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, Antonio Guterres a de facto validé les vues des autorités congolaises sur la situation en RDC lors d’une interview à RFI.
D’une part, le Secrétaire général de l’ONU a reconnu les difficultés qu’éprouvent les casques bleus sur le territoire congolais et, partant, les limites de la mission de la MONUSCO en RDC. Des propos qui rejoignent peu ou prou ceux tenus par le Président Joseph Kabila lors de sa conférence de presse du 26 janvier à Kinshasa. Le chef de l’Etat congolais s’était interrogé sur la présence dans son pays de cette mission qui n’a, loin s’en faut, pas toujours été couronnée de succès.
D’autre part, Antonio Guterres a rappelé lé nécessité d’organiser les élections en RDC, conformément au calendrier publié par la CENI. Des déclarations qui corroborent les propos tenus par Monsieur Kabila lors de sa conférence de presse et qui viennent en soutien des efforts importants déployés par les autorités RD congolaises pour tenir les scrutins dans les délais.
Les propos du Secrétaire général des Nations Unies constituent également, en creux, une critique à l’égard d’une partie de l’Eglise dont les appels intempestifs à manifester ces derniers temps menacent de retarder le processus électoral.
