En RDC, des mouvements de la société civile critiquent la marche annoncée le 31 décembre


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A l’instar de nombreuses organisations, la Société Civile Forces Vives (SCFV) dit non à la marche du 31 décembre. Elle recommande à sa base, ainsi qu’à la population congolaise, de s’abstenir de toute participation à cette opération qui risquerait de compromettre la paix et cohésion nationale. C’est ce qu’elle a déclaré lors d’un point de presse organisé jeudi 28 décembre à son siège de la Gombe à Kinshasa.

À cette occasion, son coordonnateur, Me Carlos Mupili, a indiqué que la Société Civile Force Vive (SCFV) considérait l’initiative du Comité des Laïcs Catholiques (CLC) comme étant « incontrôlée en amont, désorganisée et sans unité de coordination » et risquait d’avoir des conséquences violentes. A l’Etat congolais, elle demande de jouer son rôle régalien et de protéger les personnes et leurs biens dans le respect des droits humains.

La SCFV pointe par ailleurs du doigt l’absence d’objectifs clairs quant à cette marche, ses revendications restant très floues. En particulier, elle ne comprend pas si les promoteurs de la marche sont pour ou contre les élections annoncées pour 2018, selon le calendrier électoral publié le 5 novembre par la CENI.

La SCFV souligne enfin que le dimanche pour les chrétiens, est un jour consacré au Seigneur et que personne sur cette terre n’a le droit de le profaner par des actions politiciennes. Raison pour laquelle, selon elle, l’Église ne devrait pas appeler à un soulèvement dans la rue ce jour-là. « L’évangile a pour mission de faire sortir les gens de la rue vers l’église et non l’inverse« , conclut l’organisation. Un point de vue largement partagé au sein de la population en RDC.

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