RDC : la MONUSCO réitère son soutien à la CENI dans l’organisation des élections


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La mise au point est certes polie, mais non moins ferme. La MONUSCO a refusé de commenter la décision de la Commission électorale nationale indépendante en RDC d’utiliser le vote dit semi-électronique. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 14 février 2018, Florence Marchal, la porte-parole de la MONUSCO, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

« Ici à la MONUSCO, nous sommes une opération de maintien de la paix, nous faisons partie du Secrétariat des Nations Unies et nous mettons en œuvre les résolutions qui nous sont données par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette résolution, une fois encore, nous demande d’apporter un soutien logistique à la CENI, en rappelant que l’organisation des élections et donc les choix relatifs à l’organisation des élections relèvent uniquement des autorités congolaises et de la Commission électorale nationale indépendante », a déclaré Florence Marchal, soulignant au passage la spécificité du mandat de la mission onusienne et de la résolution 2348.

« Nous la MONUSCO, nous restons engagés pour accompagner la CENI en lui apportant un soutien logistique et un appui technique lors du déploiement du matériel électoral sur le terrain, comme cela nous est demandé dans la résolution 2348. On nous demande d’apporter un soutien logistique, on ne nous demande pas de commenter le choix de la CENI. Et d’ailleurs, la Mission a commencé les préparatifs pour transporter le matériel qui devra être déployé pour les prochaines opérations électorales. Donc, il est prévu que nous transportions du matériel vers 84 hubs et 130 antennes. Donc, c’est en cours de préparation et c’est en cours de discussion avec la CENI et là, c’est notre rôle »,a ajouté Florence Marchal.

Une réponse cinglante aux propos de Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU, qui, lors d’une réunion informelle à l’ONU, ce lundi 12 février, s’était publiquement opposée à cette modalité de vote.

Quand bien même, la CENI s’en tient fermement à sa position. Elle n’entend pas revenir sur le choix de la machine à voter.En effet, l’économie pour le budget de l’Etat est substantielle. Le coût des scrutins est estimé à 432 millions de dollars avec les machines à voter et à 554 millions avec des bulletins papier.

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