RDC : pour Bruno Tshibala, les marches de protestation sont « un non-sens »


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« L’accord politique du 31 décembre, c’est le testament du président Étienne Tshisekedi. Nous avons, à travers cet accord, signé la paix des braves”, a indiqué le Premier ministre, Bruno Tshibala, alors que le Rassemblement de l’opposition a dit vouloir maintenir sa marche de protestation en dépit de son interdiction par le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta. « Les marches, les protestations et tout ce que vous voulez, c’est un non-sens », a-t-il ajouté.

Le numéro un du gouvernement congolais a fait ces déclarations, ce mercredi 29 novembre, en ouverture des assises d’un conclave de deux jours de l’UDPS, qui doit précéder le Congrès du parti de feu Etienne Tshisekedi.

Pour Bruno Tshibala, « l’objectif de ces assises est de préparer les conditions devant nous permettre d’aller au Congrès du Parti dans l’unité, dans l’attente et la réconciliation ». « Ce Congrès est le cadre idéal pour nous permettre d’arrêter toutes les stratégies pour aller aux élections le 23 décembre 2018 », a-t-il précisé.

Selon Bruno Tshibala, l’UDPS, orphelin depuis la mort du Sphinx de Limete le 1er février 2017, a clairement « besoin d’un leadership. Ce leadership national sera consacré dans ce Congrès extraordinaire ». Il devrait, pense-t-il, permettre au parti « de participer à ces élections avec l’ambition de les remporter ».

Le fils d’Etienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi, n’a en effet pas été en mesure de s’imposer à la tête de l’UDPS à la mort de son père. Beaucoup, au sein du parti, ont critiqué son inexpérience et son manque de carrure, le jugeant inapte à conduire le mouvement aux élections. Raison pour laquelle d’autres personnalités se positionnent aujourd’hui pour en prendre les rênes.

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