Sa réaction était très attendue. Elle est intervenue par la voix de son porte-parole. Ce lundi 22 janvier, la Majorité Présidentielle (MP) a accusé le Comité Laïc de Coordination (CLC), instigateur des marches du dimanche 21 janvier, de vouloir instaurer une « démocratie hystérique » fondée sur la violence et la provocation.
« La MP demande avec insistance aux politiciens nationaux et à leurs complices internationaux, cachés derrière le Comité de laïcs catholiques, de renoncer définitivement à leur projet d’instaurer dans notre pays une démocratie hystérique avec comme valeur de base et de référence la violence et la provocation », a déclaré Alain-André Atundu Liongo, le porte-parole de la MP en marge d’une conférence de presse organisée à Kinshasa.
Une déclaration qui intervient au lendemain de manifestations qui « ne pouvait pas ne pas provoquer de violences« , selon un diplomate à Kinshasa. D’où leur interdiction par les autorités, malheureusement ignorés par le CLC.
