Les taxis congolais dans la tourmente ?


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Les taxis de Kinshasa en République Démocratique du Congo font de nouveau la Une de l’actualité congolaise. Après avoir été interdits (taxis “ketch”) le mois dernier, ce sont les taximen qui font parler d’eux, en sollicitant les guichets d’obtention de documents légaux de transport en commun.

Les taxis congolais traverseraient-ils une crise ? C’est en tout cas l’impression qui se dégage compte tenu du climat de défiance vis à vis de ce moyen de locomotion très fréquenté dans la capitale de la RDC.

La polémique des “taxis ketch”

Les véhicules de marque Toyota-IST qui sont utilisés comme taxis ont envahi le secteur du transport en commun en RDC depuis quelques années déjà.

Ces taxis avaient fait l’objet de polémique au cours des dernières semaines car certains d’entre eux avaient été associés à des faits criminels tels que rapts ou enlèvements de citoyens.

Leur utilisation avait alors été interdite et un contrôle beaucoup plus sévère des taxis a donc été mis en place. Ainsi, tout véhicule en possédant pas de plaque d’immatriculation, avec une plaque voilée ou non conforme, ou encore avec les vitres fumées ou teintées avait écopé d’une interdiction de circuler. Une manière de rassurer les clients potentiels sur la légalité des véhicules qui restaient en circulation.

La galère des taximen

Les taximen de la capitale de la RDC ont donc plaidé leur cause et les conditions d’obtention de leurs documents de transport en commun auprès de l’ACP afin d’obtenir plus de guichets pour la délivrance de ces sésames le plus rapidement possible. Sans cela, il leur est en effet impossible d’exercer, et encore moins illégalement, puisque les contrôles ont été renforcés depuis le mois dernier. La situation devient donc urgente.

La capitale de la RDC compte 12 millions d’habitants et leur mobilité est souvent problématique dans un tissu urbain concentré et dense.

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