Désormais à la tête de la MONUSCO, Leila Zerrougui devra améliorer les relations avec Kinshasa


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Une collaboration en bonne intelligence. C’est ainsi que les autorités congolaises et les responsables de la MONUSCO conçoivent leur « partenariat » suite à la nomination, en décembre dernier, à la tête de la Mission d’observation pour la stabilisation du Congo de Leila Zerrougui.

Cette magistrate de formation et de carrière, d’origine algérienne, succède à 59 ans à Maman Sidikou. Elle a pris ses fonctions ce dimanche 11 février. Elle devra relever plusieurs défis majeurs, alors que le bilan de la MONUSCO, la plus grande opération de maintien de la paix dans le monde, a été à juste titre remis en cause par le Président Joseph Kabila lors de sa dernière conférence de presse à Kinshasa, le 25 janvier dernier.

Il lui appartiendra notamment d’accompagner, en confiance, les autorités congolaises dans le processus électoral qui est actuellement mené à bon rythme dans le pays. Il lui faudra également faire en sorte que les éléments de la MONUSCO gagnent en efficacité dans leur appui aux FARDC qui mènent depuis plusieurs années une entreprise de pacification de l’est du pays, livrant combat contre les groupes rebelles qui pullulent dans cette région.

« Dans les prochains jours, Mme Zerrougui aura des entretiens et participera à des réunions de travail avec les autorités congolaises et les personnels et partenaires des Nations unies en RDC », précise une note de la MONUSCO.

Pour Leila Zerrougui, la RDC n’est pas une terre inconnue puisqu’elle y a travaillé de 2008 à 2012 à l’occasion de plusieurs missions de l’ONU. Elle sait par conséquent que la réussite de sa mission dépendra notamment de la relation de confiance qu’elle aura su créer avec les autorités du pays.

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