Quand 2017 rime avec… artistes congolais !


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fally-ipupa

Qu’ils soient congolais ou originaires de la RDC, nombreux sont les artistes qui ont fait découvrir ou redécouvrir des sonorités africaines aux occidentaux en 2017. Que ce soit par traditions ou par influences, ces artistes ont prouvé une fois de plus qu’avant tout, être congolais c’était être musicien.

2017 sera considérée comme ayant permis l’avènement des sonorités africaines qui se sont exportées en dehors des rues de Kinshasa grâce à des artistes qui ont réussi à imposer au monde leur musicalité. C’est le cas de la star incontournable Fally Ipupa. Ce dernier déjà connu, a été propulsé durant l’année 2017 avec la sortie en été de son album «Tokoss», qui à la surprise générale ne faisait pas appel à la rumba congolaise mais plus à des sons rythmés aux influences afrobeat. Les collaborations avec Booba notamment, MHD ou encore Naza montrent que Fally Ipupa a reussi à exporter sa musique ailleurs qu’à Kinshasa.

Le rap français lui aussi n’est pas en reste puisqu’une ribambelle d’artistes ont déboulé en 2017. Naza, Siska, MHD et bien d’autres ont rythmé les soirées de bon nombre de jeunes français et françaises. On distingue alors deux catégories d’artistes: ceux qui mêlent à la fois rumba ou ndombolo à la musique électronique, ce qui donne une sorte d’afrobeat arrangé comme par exemple Naza. Et ceux qui institutionnalisent et utilisent le lingala dans leurs textes, à l’exemple de Sisboy et de son titre «Mobali», une chanson dans laquelle beaucoup de mots sont empruntés au lingala.

La démarche de ces différents artistes est claire: revendiquer et affirmer leurs origines congolaises. Ils ont su remettre au goût du jour la fameuse rumba congolaise en l’agrémentant de sonorités rythmées, familières aux européens.

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